SIHH 2017: L’heure des nouveaux paradigmes

Tout de même, ce petit coup de chaud qui devrait encore entraîner, dans les mois à venir, pas mal de remaniements au sein des marchés, a été salutaire dans l’absolu car il a fait comprendre à de nombreuses marques prises dans la spirale d’une course pour atteindre des objectifs toujours plus délirants, qu’il était vain de croire pouvoir faire des croissances à deux chiffres tous les ans… 

Cette embellie ne doit pas faire oublier le caractère volatile d’un métier soumis aux aléas des envies, souvent irrationnelles, des consommateurs. Dans une certaine mesure, le Salon international de la Haute Horlogerie de Genève est un marqueur du futur et il y a fort à parier que bien des marques de luxe ayant une clientèle à large spectre nous propose des collections de produits à des prix accessibles. On pense à Baume & Mercier, Cartier, IWC, Montblanc et sans doute également Jaeger-LeCoultre.

Assurément, ce salon sera l’occasion de voir si le métier reste campé sur ses bases ou s’il entend ré-enchanter le métier en exploitant des idées neuves pour entamer un nouveau cycle. Mais au final et cela peut sembler stupide, la vraie question demeure de savoir si toutes les pièces de fine horlogerie présentées au SIHH trouveront une audience auprès d’un public devenu difficile. Pour mieux le cerner, il sera invité, pour la première fois de l’histoire du salon, à participer « in vivo » à cette « grand-messe » dont tout le monde attend qu’elle fasse des étincelles et démontre qu’en horlogerie, il se produit aussi des miracles… 

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