Baume & Mercier Clifton Quantième Perpétuel: éternellement chic

Ces dernières années, la Maison avait proposé dans la collection Clifton, en plus des références classiques, des pièces originales ou des montres  compliquées, dotées pour les unes de mouvements emportant une spécialité peu courante, ou d’une complication comme un tourbillon volant ou une répétition aux cinq minutes. 

La quête de l’équilibre en toute chose 

A l’approche des fêtes de fin d’année, la logique voulait que le studio de design Baume & Mercier se penche sur un autre mécanisme élaboré permettant cette fois la lecture des informations calendaires à perpétuité. Cette complexe construction, élaborée il y a  presque 200 ans, et capable de mémoriser les aléas du calendrier grégorien mis en place par le Pape Grégroire XIII en 1582, a été baptisée Quantième Perpétuel.

Pour compléter les informations transmises, cette complication appréciée des amateurs avertis et des dirigeants d’entreprise voyant en elle un vrai symbole d’affirmation, est ici associée à un affichage de phases de lune dont la délicatesse vient enrichir et équilibrer le cadran.

Le choix du bel ouvrage

Pour cet exercice que l’on sait ardu et demandant une grande expertise, Baume & Mercier a eu recours, comme parfois dans son histoire riche de mille créations, à la pratique de l’établissage, une  méthode traditionnelle où la réalisation des composants de la montre est effectuée par différents sous-traitants spécialisés tandis que leur montage est effectué à l’interne par les horlogers de la maison. 

Ainsi, pour donner vie à cette montre parée d’un boîtier en or rouge 18 carats de 43 mm de diamètre, Baume & Mercier s’est rapproché de la manufacture Vaucher. Celle-ci lui a fourni le très apprécié calibre mécanique à remontage automatique par micro-rotor connu sous la référence 5401 auquel a été associé le module Dubois-Dépraz référence 5100, intégrant la complication du Quantième Perpétuel.

De cet ensemble cohérent, seul le mouvement aux finitions exemplaires (original traitement en côtes radioconcentriques à partir de l’axe de balancier et textes dorés classiques informant d’un ajustement en 5 positions, garantie d’une précision optimale) vibrant à 21’600 alternances par heure, est visible par le fond transparent. 

Le cadran argenté opalin avec minuterie fine, index et chiffres en applique présente un guichet à 6 heures permettant l’affichage des phases de lune et quatre compteurs creusés dans la matière. Dans le premier à 12 heures, se lit le mois et l’année en cours. Sur les quatre chiffres inscrits, celui en rouge symbolise l’année bissextile, celle qui comporte non pas un mois de février comptant 28 jours comme les trois précédentes, mais 29 jours. Le compteur à 3 heures renseigne de la date à la pointe de son aiguille bleuie, et celle tournant dans le compteur à 9 heures pointe le nom du jour. On l’aura compris, le compteur restant, un petit peu plus grand que les autres pour donner plus de relief à la représentation de notre satellite, la Lune, affiche également la seconde permanente, une indication toujours utile.

D’un incroyable équilibre, cette montre de tout juste 11,2 mm d’épaisseur, au dessin intemporel et à la puissance graphique plébiscitée par les professionnels, se porte sur un sobre bracelet en alligator fermé par une classique et fine boucle ardillon.