«Je m’appelle Celestia, je suis née chez Vacheron Constantin en 2017»
Garde-temps astronomique unique, je suis relié à la famille Vacheron Constantin par la branche Les Cabinotiers. Je suis née en janvier 2017, sur grand écran au SIHH, j’ai eu mon heure de gloire…
Je suis en parenté directe avec la célèbre Référence 57260 qui, dotée de ses 57 complications, célébrait en 2015 le 260ème anniversaire de l’apparition de notre famille. En parenté aussi avec une tante apparue dix ans plus tôt, en 2005, nommée Tour de l’île, totalisant 16 complications.
J’espère ne pas moisir dans un coffre, j’ai besoin de lumière
Mon nom de famille est Vacheron Constantin, même si dans les registres des livres de naissance, je corresponds à la référence 9720C/000G-B281. Quant à mon prénom, il est un peu long, j’en conviens. Mais il donne beaucoup d’informations sur qui ce dont je suis capable: Les Cabinotiers Celestia Astronomical Grand Complication 3600.
Entre le moment où mon géniteur, un maître horloger d’exception, s’est penché sur la genèse de mon existence, et le jour de ma naissance, cinq années de gestation se sont écoulées. Seul, sans l’aide de personne, cet artiste de la science chronométrique et de ses complications, s’est entièrement voué, corps et âme, à mes environ 514 composants et mes 64 rubis, ainsi qu’à mes 23 complications essentiellement astronomiques. On dit que j’ai la tête dans les étoiles, qu’il se pourrait même que j’en sois une. Ce qui est certain, c’est qu’au SIHH 2017, j’ai fait l’effet d’une météorite tant l’annonce de ma première sortie a attisé les passionnés.
Je suis un être unique à part, hyper complexe, ma vie se destine je l’espère à occuper l’espace privé d’un poignet humain, si possible celui d’un collectionneur aussi passionné que riche. Grâce à moi, grâce au rôle que le chef de ma famille m’a offert, il est fort probable que je puisse me rendre utile à l’ensemble de notre lignée, c’est à dire à toutes ces montres appelées à porter notre nom mais dont le nombre permet aux acheteurs une meilleure accessibilité. Vu mon prix et ma rareté, on parlera de moi, on me prendra en photo. On murmure que certains de mes semblables se sont retrouvés, après avoir vu le jour de manière furtive, dans le noir d’un coffre d’investisseur. Vraiment, je n’espère pas cette tragique destinée, j’ai besoin de lumière. Et tous les services que je peux rendre, de manière ininterrompue, justifient qu’on ne me mette jamais de côté.
Un corps et un cœur de rêve, un cerveau dans les étoiles
Mon corps est fait d’or blanc, mes deux faces sont visibles par le truchement d’une glace saphir. L’une se dédie à une quinzaine de complications, sur fond de cadran opalin gris ardoise. L’autre, au verso, se dédie à mes autres fonctions, principalement astronomiques. Mon cœur, le calibre exclusif 3600 à remontage manuel, une construction intégrée totalement unique, régule à raison de 18’000 alternances par heure les énergies provenant d’une demi-douzaine de barillets montés en série, trois par trois Il est certain que l’usage de tant de différentes fonctions sans que ma précision n’en soit déréglée requiert une considérable énergie. Et pourtant, ma réserve de marche est d’environ trois semaines.
Sans vouloir me vanter, voici un aperçu de ce que je suis capable d’offrir, même sous l’eau à une profondeur de trente mètres et malgré ma taille raisonnable de 45 mm de diamètre pour 13,6 mm d’épaisseur. Evidemment, je commence par donner l’heure et les minutes. Puis, j’indique le jour de la semaine, le mois, l’année bissextile dans un guichet ainsi qu’une date à aiguille, grâce à mon mécanisme intégré de quantième perpétuel. Autrement dit, sans que l’on ait besoin de me régler durant 400 ans, je passe directement du 30 au 1er lorsque le mois est pair, du 28 au 1er lorsqu’il faut passer de février à mars et, c’est là que ça se complique, une fois tous les 4 ans, je passe du 29 février directement au 1er mars. Sans jamais faillir dans le défilé chronologique des jours de la semaine qui eux, se suivent toujours de manière identique.
Pleines lunes, marées, rouage tropique et tourbillon
A ce quantième perpétuel s’ajoute l’affichage très précis grâce à deux disques superposés sur l’un desquels apparaît une pleine lune gravée au laser à partir d’une véritable reproduction. Ainsi, outre l’indicateur jour et nuit, les phases de lune sont-elles proposées, ainsi que l’âge de la lune, c’est à dire le nombre de jour depuis la dernière pleine lune, ainsi que les heures du coucher et du lever du soleil. Et qui dit maîtrise du calcul et de la représentation des cycles lunaires, dit aussi connaissance de leurs influences sur les marées. Ainsi, je suis dotée d’un maréoscope composé d’un indicateur du niveau de marée et d’une représentation tridimensionnelle de l’alignement Terre-Lune-Soleil. Et puisque j’aime aller jusqu’au bout des choses, en me scrutant vous pourrez aussi obtenir de moi que je vous révèle les signes du zodiaque, les solstices et les équinoxes.
En fait, je ne fais pas qu’indiquer le temps dans lequel on vit, le temps civil. Celui qui, selon une division de la terre en fuseaux horaires, a été ‘convenu’. J’indique aussi, grâce à mes trois trains de rouages distincts, dont un rouage tropique, le temps vrai - celui du soleil -, et le temps sidéral.
Il y aurait encore tant à écrire sur toutes ces informations utiles ou poétiques que de savants calculs mathématiques et une science de la miniaturisation me permettent d’indiquer… Ecrire notamment, que, au coeur de ce bouquet de fonctions qui n’a jamais sacrifié l’esthétique sur l’autel de la surenchère ou de la fonctionnalité, le tourbillon, minuscule concentré en cage de savoir-faire horloger de haut vol, semble presque perdu. Lui, l’exceptionnel mécanisme posé à 6h, semble presque normal tant ce calibre est complexe. C’est dire…
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